Publié dans Politique

Air Madagascar - Le plan de redressement adoubé en haut lieu

Publié le vendredi, 28 octobre 2022

Prendre le taureau par les cornes. C’est de cette manière que pourrait se traduire l’ambition du Président de la République de prendre le redressement de la compagnie aérienne nationale comme étant un défi personnel. Sujet qu’il a évoqué hier à Ivato lors de sa prise de parole à l’occasion du forum national des investissements qui se tient présentement au centre de conférence international. Pour redresser la compagnie aérienne nationale, plusieurs points doivent être revus et corrigés. Notamment le renouvellement ou le renforcement de la flotte de la compagnie, tant pour les vols long- courriers que les vols nationaux.

Auparavant, des spéculations ont fait le tour du domaine aérien malagasy à l’instar des propositions de poids qui portent sur l’acquisition ou la location d’un aéronef de la marque Boeing 737-400. Mais selon certains pilotes de ligne de la compagnie, ce type d’appareil, en plus d’être obsolète au niveau technique et technologique, est bien loin de correspondre aux conditions exigées par les pistes malagasy ainsi qu’au marché qu’il prétend. Ainsi, des experts de la compagnie nationale, ayant effectué une étude approfondie sur ce plan de redressement, ont émis un avis concernant le type d’appareil qui pourrait correspondre aux critères et conditions de relance ainsi que les moyens d’Air Madagascar en sortant l’appelation de  l’Embraer 190 E2 ou encore l’ATR 42-600. Contre proposition qui semble avoir eu l’aval des plus hautes autorités par rapport aux autres types d’aéronef. « Le Boeing 737-400 date d’une autre génération. En plus d’être inadapté pour la plupart de nos aérodromes locaux du fait de son importante envergure, ces types d’appareil sont âgés d’environ un quart de siècle pour les plus récents. De ce fait, les probabilités de panne périodique sont plus grandes par rapport à des modèles plus récents comme l’Embraer 190 E2 ou encore l’ATR 42-600. Pourtant, ce sont ces pannes périodiques qui ont toujours fait la mauvaise réputation d’Air Madagascar que les usagers ont eu tendance à surnommer Air peut-être. Par ailleurs, même en location de courte durée, la vétusté du modèle 737 ne porte pas avantage à la compagnie nationale », expliquent quelques pilotes de la compagnie. Une façon pour ces experts d’avancer que ces deux derniers modèles sont plus malléables et plus adaptés pour le marché malagasy. Pour eux, le choix de ces aéronefs est défini à partir d’une étude basée sur les statistiques enregistrées par Air Madagascar durant plusieurs années d’activité concernant, entre autres, les fréquences de vol, le nombre de passagers selon les saisons ainsi que les conditions techniques exigées par les aéroports de Madagascar. Le choix des modèles Embraer 190 E2 et l’ATR 42-600 pour les vols moyen-courriers ainsi que du Boeing 787-900 pour les vols long-courriers afin de renforcer la flotte de Madagascar Airlines a été proposé à partir du business plan avancé par l’ensemble des employés de Madagascar Airlines en vue de la relance de la compagnie.

 

La rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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